Histoire des shampoing solide - Les panacées

L'histoire du shampoing solide

Découvrez les origines du shampoing et son évolution
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Depuis la nuit des temps, le shampoing fait partie de nos rituels de soin. Après l’avènement du shampoing liquide industriel, on constate aujourd’hui un retour du shampoing solide dans nos habitudes de consommation. Dans cet article, on vous révèle l’origine du shampoing et son évolution à travers les siècles.

Les origines du shampoing

Le début des rituels pour les cheveux remontent à l’Antiquité où l’on a commencé à se laver les cheveux. Les femmes et les hommes utilisaient de l’argile, des décoctions de plantes ou du henné pour nettoyer leur cuir chevelu.  

Dans l’Egypte antique, le shampoing était ensuite fait à base d'acide citrique, de savon et d’eau. Ce qui était assez irritant pour les yeux et pour la peau !

Au Moyen-Âge, les femmes portaient des cheveux très longs. Pour les nettoyer, elles utilisaient des onguents à base de graisses animales et d’infusions de plantes.

Puis, à la fin du XVIe siècle, l’utilisation de l’eau fut déconseillée pour la toilette à cause des maladies qu’elle véhiculait. On utilisait alors des poudres à base d’argile (l’ancêtre du shampoing sec !) pour dégraisser les racines.

Le shampoing d'aujourd'hui

Le shampoing moderne tel qu’on le connaît aujourd’hui apparaît à Brighton, en Angleterre, au milieu du XVIIIème siècle.

Le mot “Shampoing” vient de shampoo, un mot anglais qui date de 1762 et qui signifiait « masser ». Le mot est lui-même emprunté à l'anglo-indien « shampoo », qui venait à son tour de l’hindi « chāmpo », l'impératif de « chāmpnā », qui veut dire « huiler, masser les muscles » et désigne aussi une plante utilisée pour créer des huiles odorantes pour le massage des cheveux. À l’époque, c’était une pratique habituelle chez les Hindoues pour faire briller leur chevelure.

Sake Dean Mahomed a initié le terme « shampoing » tel qu’on le connaît aujourd’hui. Né à Patna en Inde, il ouvrit à Brighton en 1814 « les Bains de vapeur indiens de Mahomed », sorte de bains turcs où les clients recevaient des massages thérapeutiques du cuir chevelu avec des huiles végétales. 


Cette technique devint si populaire qu’il fut nommé officiellement Chirurgien Shampouineur du roi George IV et de son frère Guillaume IV. Au fil du temps, le sens du mot « shampouiner » a évolué. De « masser le cuir chevelu », il a ensuite voulu dire « laver des cheveux avec du savon ».

Les coiffeurs anglais utilisaient alors une pâte réalisée à partir de paillettes de savon et de plantes dans de l’eau bouillante pour nettoyer et donner de la brillance aux chevelures de leurs client·es.

L’industrialisation du shampoing

Le premier à industrialiser le shampoing fut Kasey Hebert, il appela son produit « Shaempoo ». Il le vendait directement dans la rue.

Puis tout s’accélère à partir de 1903 quand le chimiste et pharmacien allemand Hans Schwarzkopf présente son premier shampoing en poudre à dissoudre dans l’eau. Baptisé « shampoing à tête noire », il connaît un énorme succès, ainsi Hans Schwarzkopf abandonna la pharmacie pour se consacrer à la production de ses shampoings. Et c’est en 1927 qu’il lança le premier shampoing liquide sur le marché européen qui sera principalement distribué auprès des coiffeurs.

Retour en France en 1931 où Eugène Shueller, fondateur de L’Oréal, crée le premier shampoing à base de détergent synthétique (syndet). Puis 3 ans plus tard, L’Oréal décide de distribuer le premier shampooing moderne de grande consommation, le berlingot DOP, qui devient le premier shampoing grand public.

À la sortie de ce shampoing, de nombreuses campagnes publicitaires furent mises en place pour développer l'utilisation du shampooing de manière quotidienne (voire intensive) ce qui le fit alors entrer dans les rituels de soin du quotidien. 

Retour aux sources

Depuis, le rituel du shampoing quotidien commence à être repensé afin de retourner à des produits plus naturels et respectueux de l’environnement et du corps.

On constate l’apparition de nouvelles recettes de shampoing maison à base de poudres naturelles comme l’argile, ainsi que l’envie de laisser respirer son cuir chevelu en espaçant les shampoings de quelques jours pour retrouver sa “vraie” nature de cheveux.

C’est aussi le grand retour du shampoing solide à base d’ingrédients d’origine naturelle et de tensioactifs d’origine végétale (comme le SCI que nous utilisons, qui est issu de l’huile de coco) doux pour notre cuir chevelu mais aussi plus respectueux de la planète car il est zéro plastique. 

Alors, si on changeait ses habitudes de soin pour se lancer ?